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Dame blanche
Un long voile de mariée
S’écoule
Sa traînée lumineuse éclate en grains de chair
À l’apparition des pleines lunes
Son corps jeté des falaises
Dévale les marches d’un escalier de pierre
Se brise à chaque étage
Pour s’effondrer dans la boue
Captive
Entre la nuit et le jour
Elle s’élance incessamment
Indifférente au défilé des années
Pas d’apaisement pour les spectres
Seule une rage translucide
La veuve tremble encore dans la pénombre
Elle oppose son silence à l’écho des canons
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